6 Juillet 2011
Petite Violette que je ne connais pas,
Et dont jamais je ne croiserai la route,
J'écris un peu pour toi, pour tes parents, sans doute,
Car il est des chagrins dont on ne guérit pas.
Petite Violette, et cet été trop court -
C'est vraiment pas beaucoup de vivre sept jours-,
Violette tu es venue, puis avec un frisson
Es partie dans un souffle, tout petit nourrisson.
Cette mort subite dont tous nous avons peur,
Elle t'a emporté, dans un cri de stupeur
Et tes parents, hagards,
Affrontent pour de vrai cet affreux cauchemar ;
Pour vous, parents brisés, que je ne connais pas,
Vous et votre douleur plus qu'inimaginable,
Entre une ange envolée et vos rêves en sanglots
Et tous ses vêtements, tous ses petits cadeaux
Qu'il va falloir trier, fardeaux interminables ;
L'image de l'enfant que vous avez tenu,
Aimé nourri bercé et serré dans vos bras
Flamboit dans votre coeur, comme un soleil froid ;
Princesse Violette, bien trop tôt disparue,
Dans l'absolu chagrin de ta famille en pleurs
Cet été 2011 n'aura plus de couleurs.
A la mémoire de Violette, née le 17 juin 2011, décédée le 25.