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From ME to who wants

Courtes nouvelles, états d'âmes, poésies, vie de maman, et quelques clins d'oeil. Tout est dans le texte :-)

Tu en es où de ton livre ?

 

Une petite sélection cette fois avec Anniversaire, Fistule, Dépassement et Nyctalope, hernie parostomale, courge et picrocholine. Alors je l’ai assaisonnée version Octobre 2022 !

MERCI à VOUS !

 

ME, tu en es où de ton livre ?

 

J’aime beaucoup cette question.

J’aimerais surtout lui apporter une autre réponse que : j’attends !

Seulement, c’est bien la seule vérité : j’attends.

Les maisons d’éditions utilisent une tactique terrible, celle dite de la morte – « si vous n’avez pas de réponse de notre part dans les (3,4,6,8) mois, alors vous pouvez considérer que votre manuscrit n’a pas été retenu ».

Les mois courent encore, fin octobre devrait me permette d’en ôter quelques unes sur ma liste, mais elle courra jusqu’à janvier, au moins. Alors, j’attends…

 

De toutes celles à qui j’ai écrit en y croyant, je n’ai eu qu’une seule réponse – négative, certes, mais argumentée comme suit :

            Nous publions des romans et votre histoire, une bien jolie trouvaille, n’est pas un roman selon nos critères.

 

Alors je le concède, ce n’est pas un roman. C’est un peu comme si j’avais envoyé une estampe japonaise à un collectionneur de portraits renaissances. Évidemment, ça ne pouvait pas le faire… Je m’accroche au « une bien jolie trouvaille », ça fait toujours plaisir.

 

Je suis toujours dans le doute. En plus, j’ai encore quatre personnes qui l’ont dans les mains et qui ne m’ont pas fait de retours. Ont-elles détesté et elles n’osent pas me dire ? Ont-elles lâché par ennui ? Ou, tout simplement, elles n’ont pas eu le temps de l’ouvrir…

Je ne sais pas. Je doute.

Je ne fais pas de suppositions. Ce n’est pas mon genre d’aller gratter dans les méandres de guerres picrocholines internes aux personnalités retords de chacun.

(Pas trop).

(Mais de temps en temps, si, hein. Quand même quelques-unes…).

 

Je voudrais me mettre à d’autres projets, chansons, textes, compos, les idées foisonnent mais j’ai trop mal à la tête. Je m’écroule à 21h30, je rêve que j’ai mal, ça ne passe jamais. Ma liste de rendez-vous médicaux s’allonge - et un coupable se profile.

Arnold.

Un nerf qui passe derrière les cervicales de tout en haut et qui, quand il est coincé par un muscle, irradie dans tout le crâne, jusque derrière les yeux. J’ai des sortes de flashes, je croirais devenir nyctalope. Comme une sciatique de la tête. Enfin, mieux vaut ça qu’une hernie parostomale, une leucémie ou une fistule, je crois.

Voyons voir, est-ce que j’aurais des raisons d’avoir des contractures de la musculature du cou ?

La pratique d’un sport de dépassement de soi dans lequel le positionnement de la tête serait de la plus haute importance ?

Comment dire…

Oui ?

Et là, comme toutes les poleuses addict, quitte à me sentir courge, j’en arrive à penser ceci :

Oui, mais tant pis, hein, même si je dois avoir mal, je préfère continuer, hein, ça va aller, hein, docteur, hein, je peux, hein ????

 

Alors je râle contre Arnold et le silence des maisons d’éditions.

- Patience, me dit Olivier.

Je lui explique que je suis prête à passer en auto-édition.

- Confiance, ajoute-t-il.

Il m’encourage au point que parfois je me demande s’il n’y croit pas encore plus que moi !

- Et si vraiment tu décides de t’auto éditer alors je te mettrais en contact avec des auteurs qui sont passés par là blablabla…

 

On verra. En 2023. A la date anniversaire de mon premier envoi de manuscrits à une maison d’édition, probablement.

Je continue à guetter les signes.

Puis qui sait, d’ici là, mon téléphone sonnera peut-être avec une bonne nouvelle ?

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